Le président Lincoln fut un grand roi*, je désire que vous le sachiez. Il n’y en a pas eu d’autre comme lui. Cet individu s’était efforcé d’arrêter depuis son élection l’achat de papier-monnaie de l’Europe et ce dans un but purement économique. Il connaissait également tout du conflit qui était en train d’être créé, dressant frères contre frère. Il s’efforça désespérément de décréter pour son pays, pour son peuple, un système qui assurerait à l’Amérique la propriété de sa propre monnaie, plutôt que de l’acheter de l’Europe. Et lorsqu’il prit la décision que son pays imprimerait sa propre monnaie, pour la souveraineté de son peuple et ce, sans intérêt, on l’élimina. Simple à comprendre : il représentait une menace pour un système déjà bien enraciné en Europe, un système qui à ce moment-là, contrôlait l’économie mondiale et certainement l’économie de cette nouvelle nation novice que constituaient les États-Unis. Ce ne fut pas un fou qui tua cet homme merveilleux, ce fut un tueur à gages. En conséquence, l’argent continua à couler vers l’Amérique, soutenus par des intérêts extérieurs.
Maintenant, je vais vous ramener à la Première Guerre mondiale. Ils l’ont appelé la Grande Guerre. Un nom intéressant pour une guerre : la grande guerre. Cette guerre fut créée et financée non seulement par des banquiers d’Amérique, mais également par des banquiers d’Angleterre et de Suisse.
Elle fut créée dans le but de provoquer l’instauration d’un système de taxation souvent proposée et que les Hommes Gris désiraient imposer carrément sur le dos du peuple américain. La guerre fut créée dans le but d’y entraîner le peuple américain. Elle fut créée pour assujettir l’Europe. Elle fut créée également dans le but d’implanter davantage le contrôle monétaire des Hommes Gris aux États-Unis, et les choses se déroulèrent comme il l’avaient planifié.
Rappelez-vous, les banques en Amérique et en Angleterre, et en vérité dans d’autres pays à travers le monde, appuyèrent cette guerre. Les Américains à ce moment étaient tout juste en train de découvrir la liberté, leur pays et l’occasion de réaliser leurs rêves. Oui, il y avait des moments difficiles, mais ils possédaient avant tout une valeur suprême, celle pour laquelle ils avaient quitté l’Europe : la liberté ! Ils pouvaient vénérer ceux qu’ils croyaient, ils pouvaient vivre le comme ils désiraient et n’étaient pas soumis au joug des tyrans de leur mère patrie. L’Amérique n’était pas composée de personnes suivant un seul credo spécifique. C’était le creuset du monde, pour ainsi dire. La liberté. Tous appréciaient immensément cette liberté en Amérique.
Je désire que vous sachiez que l’Amérique venait tout juste de sortir d’une guerre horrible avec Cuba. En avez-vous entendu parler ? Et bien, connaissez-vous « Rough Riding Ted ? »* Laissez-moi vous raconter. Cuba était jadis une grande île, habitée par un grand peuple. Ses habitants n’étaient pas des révolutionnaires, ils étaient de simples fermiers. Il n’avait aucun dessein révolutionnaire et pourtant les États-Unis, par la propagande, furent informés de la présence d’un ennemi résident en dessous d’eux et de la menace que ce pays de fermiers représentait pour la paix mondiale. Des fermiers, vous rendez-vous compte ?