Votre pays n’est réellement qu’une illusion
Votre gouvernement a failli à ses engagements envers vous. Votre pays n’est vraiment qu’une illusion dont la réalité est maintenue en vie par votre Constitution et votre Charte des Droits qui, seules, vous empêchent de glisser dans une société totalement asservie, où l’on sert aux citoyens des divertissements, de la bière (on l’appelait hydromel en mon temps), du vin et des chèques de paie. Tous vos petits besoins de confort sont promptement satisfaits : les Hommes Gris y ont vu. Ainsi, vous êtes apaisés et vous pensez que c’est cela vivre en liberté.
Votre gouvernement est réellement entre les mains des gens de la haute finance, des banquiers internationaux. Le dernier grand roi, le dernier président américain (il est fait ici allusion à Ronald Reagan), avait entrepris de doter les États-Unis de leur propre banque centrale, autrement dit de mettre sur pied un système qui eut permis au gouvernement d’imprimer sa propre monnaie, garantie par ses propres réserves d’or. Et les États-Unis auraient pu le réaliser. Mais au lieu de cela, vous avez eu des gens du marché boursier qui se sont mis à se lamenter qu’ils perdraient leurs investissements parce que le gouvernement ne jouait plus le jeu. Ce fut une trahison et une conspiration engendrée par la cupidité et dirigée contre la classe moyenne. Cela ne signifie pas qu’à l’intérieur de vos frontières, vous ne possédiez un territoire que vous puissiez proclamer comme étant vôtre, car en ce moment, si vous possédez de la terre, vous pouvez toujours dire qu’elle vous appartient. Cela ne signifie pas non plus que la structure de votre république démocratique est compromise : elle ne l’est pas. Mais lorsque le gouvernement mondial unique et le projet des Hommes Gris fonctionneront à plein régime, et que la carte sera émise sitôt le système monétaire effondré, votre Constitution et votre Charte des Droits seront amendées et adaptées au Nouvel Ordre mondial. Et votre liberté d’aujourd’hui deviendra objet d’antiquité. Voilà leur plan. Il ne va pas nécessairement réussir, mais c’est leur plan.
La vie ne se limite pas à regarder des feuilletons à l’eau de rose à la télé ni à se laisser hypnotiser par le divertissement au point de sombrer dans l’ignorance. Il faut acquérir des connaissances pour élargir le champ de sa conscience. Une certaine compréhension des choses aide à déverrouiller les portes de sa propre illumination et de son avancement personnel. La paix de l’esprit découle d’une complète souveraineté. Et une partie de cette souveraineté réside dans le fait de savoir ce qui se passe. Ainsi, lorsque vous regarderez par la fenêtre, vous pourrez agir pour vous-même et pour votre famille et vous mettre à l’abri du danger.
La plupart des Américains, n’ont pas tous, mais la majorité, vont accepter la terrible dépression économique qui se profile à l’horizon. La plupart des travailleurs, déjà lourdement hypothéqués, vont se résigner au sort qu’on leur réserve. Et pourquoi cela s’en vient-il ? Qui décide que c’est le moment de provoquer une dépression ? Une inflation ? Qui a le dernier mot ? Ceux qui possèdent l’argent. Et l’ultimatum a été servi au gouvernement américain.
Ils ont adressé un ultimatum au président Reagan et sa naïveté en a pris un coup. C’est uniquement vers la fin de son mandat qu’il réalisa qu’un président dispose d’une bien faible marge de manoeuvre pour prendre ses décisions. Seulement vers la fin réalisa-t-il les limites de son pouvoir réel. Dès lors, il se limita simplement à tenter d’empêcher l’inévitable et, comme résultat, il fut ridiculisé à travers le monde. Ce qui lui arriva fut fait intentionnellement, je veux que vous le sachiez. Et vous estimiez que cet être avait l’air irresponsable. Il combattait en proie à la peur, mais avec la conscience d’agir correctement, car il ne voulait pas décevoir le peuple américain, tout en subissant la pression des financiers internationaux. Et il avait tout le public américain sur le dos, qui lui reprochait de ne rien faire pour alléger la terrible dette nationale qui l’accablait.
L’ultimatum qu’ils ont adressé au gouvernement stipule que l’impression d’argent neuf sera suspendue et que l’économie, dont vous tirez vos revenus, sera resserrée. L’énorme dépression qui s’ensuivra ne représente, en un sens, qu’un autre aspect de la manoeuvre déployée. En d’autres mots, ils provoquent une dépression en vue de préparer le peuple américain à l’étape suivante de leur plan à l’échelle mondiale.
Lorsque la Réserve fédérale américaine cessera d’imprimer des billets, que les banques internationales vous couperont les prêts et que les investisseurs étrangers se retireront de l’économie américaine, vous entrerez dans une profonde dépression économique. Et qu’est-ce qui sort une nation de la récession ? La guerre, qui est une bonne affaire pour l’économie, mais pas si merveilleuse pour ceux qui doivent la faire. Mais, peu importe, puisqu’elle crée des emplois et, dit-on, relance l’économie. Une inflation galopante pourrait également aider. Ou encore un nouveau système économique, d’où la carte de débit.
Je ne saisis pas bien l’expression « inflation galopante ». J’en entends parler ici et là, et ce que je vois c’est une avalanche de papier. Est-ce une définition juste ? Oui ! D’une manière ou d’une autre, quelqu’un tire les ficelles et donne les ordres. Ce n’est pas quelque chose qui arrive par hasard. Grâce à la léthargie du peuple américain et à son ignorance volontaire, l’inflation s’installe et repart et vous semblez croire que vous devez suivre la marée.
Maintenant, cette connaissance ne devrait pas vous scandaliser et vous n’avez pas à vous sentir gênés de ne pas la connaître. Considérez-la comme quelque chose à apprendre. En fait, vous devriez faire un effort supplémentaire pour chercher et apprendre par vous-même, plutôt que de regarder des feuilletons à l’eau de rose à longueur de journée. Vous devriez lire, comprendre et vous tenir parfaitement au courant. Car si vous butez sur un préjugé particulier, ce préjugé pourrait signifier non seulement votre effondrement financier, mais votre effondrement tout court. En fait, il pourrait compromettre votre survie.
Alors, voilà où vous en êtes, vous le glorieux et irréprochable peuple de Dieu. Vous aimez, vous êtes miséricordieux, vous perdurez. Et, grâce au pouvoir que vous détenez de choisir et de manifester, vous êtes en train de vous doter d’une tyrannie à la faveur de votre ignorance et de vos superstitions. Et j’ai un mot à dire à ce sujet.