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BIBLIOGRAPHE

Bourse : Crise boursière

Il entreprit donc, à sa façon, de doter l’Amérique de sa propre monnaie.

L’affaire ne reçut jamais l’attention généralement accordée à ses autres projets. Et l’homme qui devait le seconder dans cette affaire fut limogé. Il s’appelait Volker.

Ce président appartient à un groupe de trois qui feront émerger, en dernière analyse, la République de Solon, la superconscience.

En passant, je ne vote pas. Je ne fais pas de campagne, ceci n’est pas de la politique. C’est Cicéron, un grand écrivain, qui a dit : « Les politiciens ne naissent pas, ils sont excrétés ! » Oui.

Mais cet homme, ce président américain, tâcha de ne pas s’effondrer malgré tout le poids qui pesait sur sa conscience. Et même à la toute fin de son mandat, il s’efforça encore de faire ce qui était juste, mais il ne savait tout simplement pas comment s’y prendre.

Écoutez bien. Il souhaitait la chute du dollar américain. Vous savez, ce papier-monnaie flanqué de l’inscription « En Dieu nous mettons notre confiance ». Il espérait ainsi que si cela se produisait, l’Amérique deviendrait moins attrayante aux yeux des investisseurs étrangers. Les fondés de pouvoir et les grands banquiers se réunirent en l’année 1987 de notre temps. À la fin de janvier et également en février, il y eu des rencontres. Les chefs de familles étaient représentés et il y avait une délégation de l’Est extrêmement puissante. À cette réunion, ils devinrent plus conscients des velléités de ce roi et ils décidèrent de le menacer de rappeler leurs prêts.

Le peuple américain est dans l’impossibilité de rembourser la dette qu’il a contractée, dette due à sa Réserve fédérale. Les fondés de pouvoir continuent de recourir à la stratégie qui consiste à relancer l’économie en capitalisant sur la naïveté des présidents. Et lorsque Reagan comprit ce qui se passait, ils répliquèrent simplement ceci : « À moins que vous n’augmentiez les impôts pour rembourser cette dette, les financiers qui ont lourdement investi dans votre marché se retireront. Ils vont rappeler leurs prêts. Aucun argent n’entrera plus dans votre pays. »

Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Eh bien vous en avez eu un petit avant-goût il n’y a pas si longtemps. Ils sont intervenus à la Bourse. Vous connaissez le résultat : « Le marché s’est effondré » comme on dit. (Crise boursière d’octobre 1987.)

Et cette chiquenaude était seulement pour vous démontrer qu’ils peuvent serrer la vis.

Qu’est-ce que cela signifierait si ce petit pays appelé le Japon, dont le peuple surmonte ses dettes misérables, si ce petit pays donc retirait tout son argent du marché américain ? Il suffit d’un homme qui possède la majorité des actions en ce moment pour créer une crise absolue. Et un tel homme est un des individus qui menace de le faire.

Ceci s’intègre à un autre plan des Hommes Gris, à savoir que l’Amérique ne soit plus réellement un pays souverain, devienne plutôt dépendante de son commerce extérieur. De cette façon, les États-Unis ne peuvent fermer leur porte au commerce extérieur, même s’ils achètent plus de produits importés que de produits de chez eux.

Et personne ne désire vraiment acheter leurs produits. Les autres pays sont trop occupés à bâtir leur propre économie. Un marché a été conclu au désavantage des Américains. Il les empêche notamment d’imposer des réglementations à un autre pays et de freiner les importations.

Terminée donc la politique de la porte fermée. Puis vint une loi les forçant à acheter ces produits importés, car, voyez-vous, les Hommes Gris sont aussi propriétaires des autres pays. Et ils ont dit au président : « Vous allez rembourser ce prêt. Vous allez imposer votre peuple. Vous allez réduire leurs salaires. Vous allez geler les achats et le peuple américain devra en payer le prix. Parce que si vous ne le faites pas, c’est ce que nous allons faire. » Et ce président hésitait à augmenter encore les impôts plus qu’ils ne l’étaient déjà.

Il ne broncha pas, même si il commençait à être ridiculisé publiquement. Comment l’avez-vous appelé vers la fin de son mandat ? Un âne boiteux ? Un âne ou un canard, peu importe. S’il vous plaît !

Vous dites des choses bien pires que celle-là. Que signifie canard boiteux ? Vous le ridiculisiez ouvertement. Et les hommes qui sont Gris savent parfaitement bien ce qu’ils font. Parce que maintenant, les représentants de l’Ordre mondial unique sont regroupés dans une formation spécifique.

Et ils poussèrent encore plus loin dans l’opération discrédit à l’endroit de ce roi. Ils le dépeignirent comme étant vieux, décrépi et incapable de penser correctement. C’était plutôt le contraire ! Ils voulaient que vous pensiez cela car ils s’apprêtaient à lui donner le coup de grâce.

À l’appui de mon propos, j’ajouterai ceci : les gens ne veulent pas de hausses d’impôts. Aussi les Américains s’écrient-t-il : « Non ! Non ! Non ! » Puis ils changent de chaîne… de télévision, bien entendu . C’est une petite plaisanterie, oui, une plaisanterie céleste !

Ce président, Reagan, ne bronchait pas ; il n’augmentait pas les impôts. Vers la fin de son mandat, il ne s’ouvrit qu’à sa femme, car il ne faisait confiance à personne. Il sentait qu’il ne pouvait parler à qui que ce soit et priait sans cesse pour être guidé. Et maintenant les Américains ont un nouveau roi !

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